Les risques liés aux travaux en hauteur
La réalisation de travaux en hauteur s’inscrit dans la catégorie des opérations à risques. Elle est d’ailleurs soumise à des conditions bien définies, comme le port des EPI pour le personnel situé dans le panier d’une nacelle araignée, ou encore la détention du CACES adéquat pour l’opérateur manœuvrant l’engin de levage. Pour réduire au maximum les risques d’accidents et utiliser votre nacelle en toute sécurité, il convient de connaître les dangers liés aux travaux en hauteur, ce qui vous permettra de mettre en place des actions adaptées et de vous inscrire dans une parfaite démarche de prévention des risques au travail.
Quels sont les risques à envisager lors de travaux en hauteur ?
Si les applications des nacelles sont multiples, les risques inhérents à leur utilisation sont tout aussi divers. En effet, ils peuvent impliquer l’environnement de travail, l’opérateur en lui-même ou encore les personnes restées au sol. Parmi les risques les plus importants, on peut mentionner :
- la chute de l’opérateur. Elle représente l’un des risques les plus graves. Les travailleurs peuvent chuter d’une plateforme élévatrice suite à une glissade, un mauvais mouvement ou un plateau encombré. Les conséquences peuvent être graves et potentiellement mortelles.
- la chute d’objets, notamment d’outils, peut blesser les travailleurs situés sous la nacelle, mais aussi provoquer des dommages importants sur le sol. Ceci est particulièrement préjudiciable si vous travaillez dans un environnement sensible ou un bâtiment protégé, comme un monument historique.
- l’instabilité des structures. Les mini-grues et plateformes élévatrices utilisées pour travailler en hauteur peuvent devenir instables en raison de facteurs divers : vent et conditions météorologiques extrêmes, mauvaise installation de l’engin ou encore terrain trop accidenté.
- l’électrocution des techniciens de maintenance des lignes sous tension.
- les malaises, qu’ils soient dus à la chaleur, à un choc, à une réaction à l’environnement de travail (claustrophobie notamment), voire au vertige dans des conditions extrêmes (vent fort par exemple).
- l’accident ou la collision avec des usagers de la voie publique. C’est pourquoi il est indispensable de signaler votre présence à l’aide de dispositifs lumineux.
- une mauvaise manipulation des engins de levage et d’élévation.
La prévention des risques liés à la hauteur
Fort heureusement, des actions préventives sont à mettre en place pour réduire largement les dangers propres aux opérations en hauteur. Avant tout, avoir reçu une formation adéquate sur les procédures de travail en hauteur et l’utilisation sécuritaire de l’équipement est essentiel pour développer des réflexes augmentant la sécurité. Pour rappel, la détention d’un CACES n’est pas obligatoire pour conduire une nacelle ou une mini grue, mais demeure vivement recommandée. Par ailleurs, c’est à l’employeur de délivrer, à raison d’une fois tous les cinq ans, une autorisation de conduite de ces engins à ses employés à l’issue d’une formation reçue. Il convient donc de vous assurer des compétences de chacun pour réduire les risques liés aux travaux en hauteur.
Les EPI adéquats, la base de la sécurité
Le port systématique des équipements de protection individuelle appropriés permet de renforcer la protection de l’opérateur : harnais de sécurité, casques, chaussures de sécurité antidérapantes, etc. En outre, la majorité des nacelles et mini-grues sont conçues pour accepter l’installation de systèmes anti-chocs, de garde-corps, de filets de sécurité et autres dispositifs de protection collective.
Il est intéressant de noter qu’une étude menée en 2023 par l’INRS nous apprend que sur l’année 2019, “11% des accidents du travail ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt de travail sont dus aux chutes de hauteur”. Du port du harnais au système d’arrêt des chutes, il existe de nombreux moyens de réduire fortement les dangers propres aux activités en hauteur. Enfin, la construction en interne d’une solide politique de prévention des risques vous permet de développer votre stratégie RSE, de plus en plus prise en considération par les différentes parties gravitant autour d’une entreprise, qu’il s’agisse des candidats à un recrutement, des partenaires, des clients ou des investisseurs.
De l’intérêt de l’entretien des engins de levage et PEMP
De plus, il ne faut pas minimiser l’importance de la maintenance régulière. Un seul mot d’ordre : maintenance et engins de levage constituent un duo indissociable ! Effectuer des inspections régulières de l’équipement et des structures utilisées pour travailler en hauteur doit, là encore, faire partie de vos réflexes, avant et après l’utilisation du matériel. De l’entretien des vérins hydrauliques à l’examen des stabilisateurs, en passant par l’optimisation de la durée de vie des chenilles, vos vérifications minutieuses sont, là encore, un bon moyen d’atténuer les risques liés aux travaux en hauteur.
En adoptant ces mesures préventives, il vous est possible de réduire considérablement les risques associés aux travaux en hauteur et d’assurer votre sécurité et celle des autres opérateurs, ainsi que la protection des biens alentours. Il est également recommandé de contacter un professionnel afin de procéder à un contrôle exhaustif de votre PEMP. Grâce à son regard expert, vous avez la garantie qu’aucun élément n’est laissé de côté et que votre nacelle sera entre de bonnes mains. Le bon rythme ? Une fois par an, mais vous pouvez bien entendu procéder à un entretien professionnel plus régulier si votre machine est soumise à une utilisation intensive tout au long de l’année. Chez PBF France, nos experts sont au service de la maintenance de vos nacelles araignées et mini grues : n’hésitez pas à nous contacter !